Politique d’intégration à Bruxelles

 Analyse  du  Chapitre 2 du « Cahier Migration 43 »

(Auteurs du livre  : C.Mascia, F.Ghesquière , N.Bensaid, Andrea Rea, C.Torrekens, Fatima Zibouh, Marcello Martiniello)

Jusqu’en 1970, l’immigration était essentiellement un problème localisé en Wallonie et au Limbourg dû à la présence des charbonnages. Le déclin de ceux-ci et la crise économique liée aux conflits de 1967 et 1973 (guerre du Kippour) ont entrainé un chômage important en Belgique.

La loi de 1974 sur l’arrêt de l’immigration économique a entrainé la mise en place du regroupement familial (les travailleurs principalement arabo-musulmans ne voulant pas quitter la Belgique, car ils ne pouvaient plus y revenir, logiquement , ont fait venir leurs familles).

Les populations immigrées, principalement marocaines et turques, se sont installées à Bruxelles dans des quartiers du centre de la ville désertés par les bruxellois de souche qui se sont établis dans les communes du sud de Bruxelles et en Brabant wallon (ceci grâce à l’essor de la voiture).
En 1961, Bruxelles comprenait 6,1 % d’étrangers et en 2011, 31,5%.

De nombreux « étrangers » ne le sont plus car ils ont obtenu la citoyenneté belge suite à diverses modifications du Code de la Nationalité.

Sur 1,1 millions de bruxellois, environ 250.000 sont d’origine arabo-musulmane,

dont 85% pratiquent l’islam (50% allant régulièrement à la mosquée, 50% étant peu assidus) et 15% ayant perdu plus ou moins la foi.

A l’heure actuelle, Bruxelles est une porte d’entrée des migrants en Belgique.

Commentaire de LIBERTAS :

la politique d’intégration des migrants à Bruxelles doit être efficace, et en ligne avec les recommandations de l’UE, car elle impacte l’intégration dans l’ensemble du pays.

En savoir plus : consulter l’analyse Libertas : Intégration Bruxelles – analyse Libertas