Pourquoi Libertas?

Le constat d’aujourd’hui

En Europe, depuis plus d’une décennie, de nombreux citoyens sont interpellés par l’évolution de la société : perte de repères, intégrisme, insécurité, montée de l’extrême-gauche et de l’extrême-droite, intolérance, non application de lois essentielles et plus récemment des attentats terroristes d’une ampleur et d’une gravité sans précédent.

Cette évolution est liée à la mondialisation et à la diversité de plus en plus grande de nos sociétés aux niveaux ethnique, religieux, linguistique et culturel.

Nos démocraties occidentales parlent de plus en plus de « valeurs universelles » et de « droits de l’homme ». Bien que d’autres civilisations (musulmane, chinoise, sud-américaine, japonaise, africaine …) adhèrent à ces mêmes valeurs, elles les organisent et les hiérarchisent différemment.

Les pays occidentaux ont parcouru un long chemin avant de devenir démocrates. Ils ont connu, l’absolutisme, les guerres de religions issues de la réforme de Martin Luther, les révolutions …  De là sont nées les libertés individuelles et l’opposition à la toute puissance d’une croyance religieuse s’arrogeant le monopole de la vérité.

Mais, les libertés individuelles conduisent à la recherche d’intérêts particuliers qui peuvent entraîner des conflits tant entre personnes qu’entre groupes de personnes partageant le même système ou un système différent.

Voir John Locke : « De l’Esprit de tolérance « (1689 soit 100 ans avant la révolution française et suite en 1685 a la « Révocation de l’Edit de Nantes » par Louis XIV, le Roi Soleil).

Les questions fondamentales de LIBERTAS ?

Comment organiser la société, tout en protégeant les valeurs démocratiques occidentales ?  Comment éliminer les conflits ? Comment poursuivre la recherche d’un meilleur bien-être matériel et immatériel en garantissant une coopération sociale optimale et en respectant une justice équitable ?

LIBERTAS s’intéresse à l’organisation politique de la société et n’a pas vocation à définir le meilleur système de valeurs car la vérité n’est pas unique.

Et demain?

Depuis près de 50 ans, notre pays a vu l’arrivée, de manière pacifique, de nombreux groupes culturels, ethniques, linguistiques et religieux très différents de la population autochtone belge, issue des traditions judéo-chrétienne et laïque. Ces groupes « minoritaires », principalement arabo-musulmans, continueront à venir dans notre pays et en Europe.

Ce phénomène ira en s’accentuant, compte tenu :

  • des besoins en main d’œuvre qualifiée dans l’Union Européenne
  • de la faible natalité des Européens autochtones : 1.58 enfants par femme (y compris les populations d’origine étrangère ayant la nationalité européenne)
  • de la situation socio-économique des pays arabo-musulmans :
    • 335 millions d’habitants, 50 % ayant moins de 25 ans
    • un PIB par habitant (hors monarchies pétrolières) de 5.000 € contre 30.000 € dans l’Union Européenne
    • un chômage massif
  • des guerres permanentes depuis la fin de la première guerre mondiale, accentuées depuis la chute du mur de Berlin (1989), qui affectent les populations des pays Rappelons : le conflit israélo-palestinien, les guerres arabo-israéliennes, le conflit Irako-iranien, l’Afghanistan, le Koweït, la guerre Irak/USA, la Lybie, la Syrie, le Sahel (Aqmi et Boko-Aram)
  • des conventions internationales signées par l’Union Européenne et permettant, sous certaines conditions, à des populations migrantes de venir en Europe et d’y rester de manière temporaire ou définitive (acquisition de la nationalité).

Déjà en 2011, date de création de Libertas, nous disions haut et fort :

 Il est illusoire de penser que l’immigration se ralentira ou se tarira.

« Ces groupes minoritaires s’efforceront naturellement de s’affirmer de plus en plus dans l’espace public occupé par les majoritaires, qui se sentiront naturellement déstabilisés dans leurs repères et leur sécurité. »

Aujourd’hui en 2018, le mot déstabilisé est trop faible. Les citoyens se sentent « menacés dans leur sécurité physique », surtout quand ils pensent à leurs enfants. Il s’agit bien entendu d’un sentiment, même si la réalité présente est cruelle et qu’un assassinat reste un drame. Nos pays ont connu d’autres épisodes terroristes : l’OAS en France, la Bande à Bader en RFA, La Fraction Armée rouge » en Italie, les CCC en Belgique, l’IRA au Royaume-Uni.

Ce qui caractérise le terrorisme aujourd’hui c’est qu’il n’est plus national mais international. Et, il y a un conflit entre deux grandes civilisations : l’Occident et ses valeurs, l’Islam est ses valeurs .

Mais que les terroristes soient des extrémistes nationaux ou des personnes issues d’une autre culture, il ne faut pas généraliser. Et, la grande majorité des musulmans ne sont pas des terroristes. Pour Libertas les territoires occidentaux ne sont pas en guerre contre l’Islam.

Rappel Définitions :

  • islam avec un petit « i » signifie : religion (sunnite ou chiite)
  • Islam avec grand « I » signifie : culture et civilisation découlant de l’islam/religion

La question posée par Libertas ?

Comment ces diverses minorités arabo-musulmanes vont-elles s’intégrer dans nos pays occidentaux où la culture démocratique n’est pas celle de l’Islam ?

Origine des conflits culturels

Dans « L’Etat de Nature », le paradis terrestre, l’Homme disposait à profusion de tous les biens possibles afin de répondre à ses deux pulsions fondamentales : la pulsion d’autoconservation (rester vivant) et la pulsion sexuelle (se reproduire). Pour assumer celles-ci, la coopération est essentielle dans toute société qu’elle soit primitive ou postmoderne. Les Hommes n’étant pas égaux entre eux (principe de la différence), les conflits naissent pour le contrôle des biens de subsistance. En conséquence, la cohésion du groupe social est assurée par la coercition : un chef s’appuyant sur sa force et sur une croyance (voir FAQ).

Dans ce groupe l’identité des individus (voir l’étude Quelle intégration pour quelles valeurs occidentales) est un facteur clé dont la langue, la croyance, l’histoire et les buts dans la vie font partie. La croyance est un élément central car elle régule les liens entre les hommes, légitime la coercition du pouvoir politique et permet de minimiser les conflits.

Toutefois, la société ne se maintient et ne prospère que si une justice équitable règne entre les hommes. Celle-ci est assurée par le pouvoir en place et la croyance (religion ou philosophie) qui définissent les normes sociales en se basant sur une certaine conception du Bien (mener une vie bonne tant sur terre qu’après la mort).

L’histoire nous montre que les conflits entre croyances sont très violents, car l’identité des groupes est fortement ancrée et difficilement modifiable à cause de la pression sociale : le groupe ne veut pas perdre des membres et s’affaiblir.

Les différences entre croyances et/ou idéologies sont inconciliables car elles ne sont pas le produit de preuves scientifiques, elles sont raisonnables mais pas rationnelles.

Notons par exemple :

  • Les croyances définissent des vérités qui sont difficiles à prouver par des éléments empiriques ou scientifiques
  • L’importance accordée aux différents points de vue varie en fonction des croyances et conduit à des jugements différents
  • Les concepts du Bien sont flous, variables et dépendent tant du langage que des traditions et des interprétations humaines
  • L’identité et l’histoire des individus déterminent leur conception du Bien.
  • Les comportements liés aux diverses conceptions du Bien varient énormément.

Un système d’institutions politiques et sociales nécessite un nombre limité de valeurs hiérarchisées. Le choix entre ces valeurs est difficile car il dépend du contexte culturel.

La question à laquelle LIBERTAS répond? 

Comment organiser la société pour que ses membres puissent bénéficier d’une coopération sociale efficace et réciproque pour augmenter le bien-être de tous ?

(1) C’est un concept : tenir pour vrai quelque chose qui n’est pas prouvé rationnellement mais peut être raisonnable

 

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