Le lien entre le neosalafisme et l’emploi à Bruxelles

Dans le contexte bruxellois, certains aspects du néo-salafisme, en particulier le travail illicite, empêchent le musulman de se conformer au plan divin qui met l’accent sur le travail et le rejet de l’assistanat.

Cette difficulté est inhérente à certaines caractéristiques idéologiques du néo-salafisme qui refuse de considérer que Bruxelles 2012 n’est pas Médine 632 puisque le Coran ne peut être sujet à interprétations.

Théoriquement, les habitants bruxellois suivant le courant salafiste de l’islam sunnite peuvent rencontrer de sérieuses difficultés pour participer pleinement à l’activité économique de la région de Bruxelles capitale.

Ce problème sera d’autant plus aigu que leurs qualifications professionnelles seront faibles, car Bruxelles offre de nombreux emplois dans des activités illicites pour le néo-salafiste.

Seules des analyses sociologiques pointues permettraient de définir l’importance de ce problème, mais en s’inspirant des études de Max Weber, on peut supposer qu’un lien théorique peut exister entre chômage et néo-salafisme. Compte tenu de l’importance de ce problème, nous pensons qu’il mérite une étude approfondie.

En effet, d’autres questionnements peuvent surgir :

  • le concept d’Al-Hijira, départ des salafistes vers « une terre d’islam » (réf : B. Rougier « Qu’est ce que le salafisme » p : 258-271 ),
  • peut- on refuser des emplois au nom de principes religieux tout en émargeant financièrement à la société ?
  • peut-on réserver certains emplois, au nom de principes religieux ou de croyances, à certains groupes de citoyens (ex : la construction) ?
  • des formations spécifiques doivent-elles être proposées à certains groupes de citoyens pour leur permettre d’accéder à des emplois compatibles avec leur ethos ?

Consulter l’étude complète :Lien entre néosalafisme et emploi à Bruxelles CISMOC