L’indignation est un sentiment de plus en plus partagé dans notre monde contemporain par de nombreux citoyens.
LIBERTAS est né de l’indignation de nombreux citoyens face d’une part à la problématique de l’intégration des populations belges ou étrangères d’origine arabo-musulmane, d’autre part à l’incapacité des hommes politiques de répondre de manière efficace à la fracture grandissante entre certaines minorités et la majorité « silencieuse ».
Le premier stade de prise de conscience de cette fracture est l’indignation. La question sous-jacente qui vient à l’esprit :
« L’indignation c’est bien, mais APRES que fait-on ? »
Sur base de l’étymologie latine , « Dignus », l’indignation est : « un sentiment de colère face à une injustice », c’est en fait une émotion.
En français, l’indignation est définie comme : « Un sentiment de colère et de révolte suscité par tout ce qui peut provoquer la réprobation et porter plus ou moins atteinte à la dignité de l’homme ».
Dès lors, « Que fait-on de ce sentiment, de cette émotion ? ».
Quatre possibilités nous sont offertes :
- Ruminer sa colère.
- Externaliser sa colère par la vengeance (ce qui peut conduire à des injustices et un cycle de violences)
- Partager sa colère ou son indignation.
- Tenter de mettre fin à l’injustice qui a produit cette indignation.
LIBERTAS rejette les possibilités 1 et 2.
LIBERTAS s’attache à la possibilité 4 : tenter de mettre fin à l’injustice en faisant des propositions raisonnables et structurées afin d’améliorer le fonctionnement de nos sociétés démocratiques, pour répondre à l’indignation de nombreux citoyens.
L’indignation peut se décliner en deux versions :
- L’indignation authentique qui résulte d’un événement singulier et qui engendre une réaction immédiate suite à l’injustice perçue par « l’indigné » (exemple : l’assassinat des dessinateurs de Charlie hebdo)
- La fausse indignation qui prend la forme d’une révolte constante contre un « objet » ou « une situation stable » (exemple : le problème de l’Islam en général).
Cette fausse indignation résulte d’une insatisfaction permanente de l’individu qui attend l’occasion d’éclater et n’est donc pas réellement « spécifique ». Elle est souvent déclenchée par les faits divers relayés par les médias qui répercutent une information émotionnelle (photos) sans toujours en donner ni le contexte, ni les origines , ni l’auteur…c’est le problème de l’Internet (Hoax).
Cette indignation générale peut être considérée comme le masque de l’INACTION et du LAISSER FAIRE, ce qui est totalement contraire à la position de LIBERTAS. En fait, les « Indignés » qui n’agissent pas, prennent une posture qui leur permet d’être à bon compte dans le clan des « Indignés », mais celle-ci n’a aucun effet sur la réalité que l’on dénonce.
L’indignation n’a de sens que si l’on veut réparer l’injustice, c’est-à-dire agir et engager des actes tant dans sa vie qu’au niveau local que national et international.
L’indignation de « posture », la fausse indignation divise le monde en deux blocs : d’un côté le Bien, d’un autre coté le Mal qui suscite l’indignation, mais cette posture est uniquement contemplative…on ne dénonce les injustices que de manière verbale (ou écrite via Internet) sans aucune VOLONTE de changer la réalité des choses. Finalement, la seule action est la posture d’indignation qui n’a aucun sens si la réflexion et l’action ne suivent pas.
Comme Marcel Sel, LIBERTAS pense qu’il ne faut pas « se draper dans une indignation facile, mais l’utiliser pour se mobiliser . Les « Indignés » sont un mouvement de réaction qui ne dispose pas de l’arme indispensable pour modifier une société : l’idéologie. Ils n’ont pas de vision concrète pour la société de demain. »
Libertas s’est penché sur la problématique de l’Islam et de celle de nos valeurs démocratiques afin de construire des « Propositions 2015 aux politiques ».
Libertas a pour but de répondre à l’indignation authentique qui a pour corollaire la volonté de construire des « Propositions d’action aux pouvoirs politiques, gestionnaires de la « Cité »», et non l’indignation de posture qui n’est que verbiage si non suivie d’action.
Nous vous encourageons à défendre et à diffuser nos « Propositions 2015 aux politiques » document à récupérer en cliquant ici : nos 21 Propositions septembre 2015 , pour répondre par l’action à l’indignation légitime de beaucoup de citoyens.